Quizz niveau avancé
NIVEAU DE DIFFICULTE : AVANCé
Cas n°18 : Colique du nourrisson
Une maman consulte pour son nourrisson (son second enfant) d’un mois qui souffre de colique (douleur du colon).
Que pouvez-vous lui dire ?
- Vous êtes stressée actuellement
- Votre compagnon vous a quittée brutalement
- Votre enfant est allergique aux protéines de lait de vache
- Votre mère ne vous a pas allaitée
- Vous avez manqué de la présence de votre père dans votre petite enfance
Réponse : Vous avez manqué de la présence de votre père dans votre petite enfance
Explication :
Nos enfants font les symptômes pour nous, tout comme nous passons notre temps à déculpabiliser nos parents. Toute douleur vient compenser l’absence d’un bon contact. Le colon symbolise l’identité. Autour des 18 mois de l’enfant la présence du père est indispensable. Il faut suivre son regard, il fixe les règles et les fait appliquer au sein de la famille, il donne la direction. En son absence le sujet aura plus de difficultés à trouver sa place dans le clan puis la société et à y exprimer son identité.
En effet la maman de ce nourrisson n’a été reconnue par son père qu’à l’âge de 8 ans, enfant elle souffrait régulièrement de maux de ventre.
Son enfant compense pour elle, symboliquement elle bénéficie du bon contact et de la reconnaissance de son papa.
Une fois cette explication donnée la maman remercie son enfant pour son aide, lui explique que ce n’est pas nécessaire puisque son papa l’a depuis reconnu. L’enfant guéri en 24h sans aucun traitement.
Toute fois la maman vous pose une question : « Pourquoi mon fils aîné n’a pas souffert de colique ? »
Madame, le père de votre premier enfant était il une figure d’autorité pour vous ?
En effet le père de son premier enfant était son professeur au lycée et avait le double de son âge. Il s’agit donc d’un père symbolique. Il n’y a donc pas eu de réveil de mauvais souvenir (l’absence de reconnaissance et de contact avec le père) pour son premier enfant qui n’avait donc aucune raison de faire une colique.
Cas n°17 : Covid 19
Parmi ces 4 patients, lesquels ont été diagnostiqués positifs au Covid-19 ?
Patient n°1 :
Stéphane est kinésithérapeute, et travaille beaucoup. Il n’en « décroche » jamais vraiment. L’année dernière sa femme a été gravement touchée par un cancer (risque létal) et il a dû soutenir sa femme, ses enfants, sa mère pendant cette épreuve, en plus de son travail. Il a même pris une responsabilité supplémentaire dans un groupement professionnel pour se donner un défi et « tenir mentalement ».
En aout 2019 ils ont appris que sa femme était en rémission, et les traitements ont pu être arrêtés fin 2019.
Patient n°2 :
Mme G, est comptable dans une structure administrative. Elle est très efficace mais s’ennuie dans son travail et estime que sa supérieure est totalement incompétente.
Elle est née suite à une IVG ratée. Elle a été rejetée toute son enfance par sa mère, ses frères et sœurs.
Seul son père lui apportait un peu de réconfort. Il était ouvrier dans le bâtiment et n’a jamais pu monter dans la hiérarchie.
Depuis quelques années et à la suite d’un travail psychologique sur elle-même les relations avec sa mère se sont apaisées.
Elle estime ne pas être au niveau professionnel où elle devrait être.
En septembre 2019 elle apprend que sa supérieure lui a une nouvelle fois « savonné la planche » pour un poste à responsabilité qu’elle convoitait dans un autre service, et qu’elle n’a pas pu avoir à cause de sa supérieure.
Patient n°3 :
Anthony était informaticien en free-lance. Son activité s’est arrêtée il y a deux ans à la suite d’un différend avec un client important. Depuis, il s’est reconverti en tant que professeur de technologie, mais il se sent souvent dépassé pour « tenir ses classes » . A présent, il est sur le point de relancer son entreprise d’informatique, mais il a beaucoup perdu confiance en lui depuis la fermeture de sa société.
Il a commencé à travailler très jeune avec ses parents dans l’entreprise familiale, où il gérait l’administratif. Mais ses relations étant compliquées avec son père, il a finalement pris ses distances avec sa famille. Il s’est notamment marié sans leur accord il y a quelques années.
Depuis que son père est tombé malade il a repris contact avec lui. Mais il garde ses distances car il supporte mal son autorité.
Patient n°4 :
Monsieur T. est reflexologue. L’été dernier sa fille décide d’arrêter ses études de commerce, dans lesquelles elle reussit bien, pour suivre des cours de théatre dans une bonne école à Paris. Ce changement de voie l’a beaucoup inquiété pour l’avenir de sa fille, il a eu peur qu’elle fasse un mauvais choix qui soit dangereux pour elle. Ils ont insisté avec sa femme pour qu’elle continue un cursus universitaire par correspondance en parrallèle de ses études de théatre, ce qu’elle a accepté.
Petit il a manqué un peu de l’affection de sa mère qui était plus à s’occuper de sa sœur qui est né avec une maladie de naissance.
Réponse : les patients 1 et 4 ont été atteints du coronavirus.
On retrouve chez ces patients la notion : « si je m’arrête ma sécurité ou celle de mes proches est compromise ».
Pour le patient n°1 on retrouve un tempérament à se battre pour les autres en permanence, pour les soutenir. Il tourne la page quand il apprend que sa femme est en rémission. L’infection à Covid 19 survient 6 mois plus tard.
Pour le patient n°4 cette peur est par rapport à sa fille, qui se lance dans une carrière artistique « qui n’est pas sûre ». C’est la peur de manquer de vivres, symbolique d’une infection des poumons, lorsqu’on tourne une page sur ce mauvais moment, 6 mois après un imprévu.
Ce délai des 6 mois n’est pas systématique, mais on retrouve chez les patients atteints du Covid-19 un stress important dans les mois qui précèdent l’infection.
Pour les patients n°2 et n°3 on ne retrouve pas cette peur de manquer de vivre, ou la peur d’un danger si ils s’arrêtent.
La patiente n°2 cherche à s’épanouir davantage dans son métier où elle s’ennuie.
Le patient n°3 cherche à reprendre confiance en lui. Il est sorti du cadre familial, ce qui lui a été difficile, et il cherche à se réaliser loin de la pression imposé par son père. (Hypertension artérielle).
Cas n°16 : Echarde sur le « coup de pied » face au gros orteil
Bonjour Mesdames, Messieurs du Cridomh,
Je voudrais partager avec vous une expérience qui m’est arrivée à noël dernier et qui m’a bluffée par la précision de la « douleur » ressentie, en l’occurrence une épine ou une écharde sur le pied.
Il faut savoir que, travaillant dans la comptabilité, je prends très rarement des congés à cette période. L’année dernière, mes parents ont insisté pour que je vienne. J’ai donc rejoint la maison familiale, avec ma sœur, quelques jours avant noël. Mes parents étaient tout contents puisque cela faisait comme « quand nous étions petites ».
– 23 décembre en début de soirée : une discussion s’engage entre ma mère, ma sœur et moi-même au salon. Mon père était également présent mais, en retrait sur son ordinateur.
La discussion tourne autour du sujet du moment : la crise des gilets jaunes et plus largement sur la précarité. Au cours de la conversation, j’indique comment j’essaie d’apporter mon aide à ma façon en étant « banquier » solidaire sur une plateforme internet de micro-crédit. A ma grande surprise, ma mère s’emporte après moi au prétexte que je n’ai pas de « sous » pour faire ça et que, prêter à des « étrangers », elle ne le ferait pas mais plutôt à la famille. Bref, une « engueulade » dans les règles, comme je n’en avais plus eu depuis 35 ans, au moins !
Je n’ai rien dit car je ne viens jamais aux fêtes de noël. Donc, pour cette fois, je n’allais pas faire un scandale mais j’étais extrêmement contrariée du ton qu’elle avait adopté avec moi, de son absence totale de soutien (alors que mon père est venu à ma « rescousse » et m’a félicité) et de ce que j’ai considéré comme de « l’indécence économique » parfaitement injuste et déplacée. Nous ne sommes pas à plaindre !!
– 24 décembre, début de soirée (!) : j’ai une drôle de sensation sur le pied gauche et, plus précisément, sur le « coup de pied » , pas au milieu mais dans l’alignement du gros orteil gauche. J’ai la sensation une écharde ou une épine plantée sur le pied. J’examine mon pied de plus près, après m’être posée plusieurs questions dont la première : comment j’ai pu faire ça ?! Certes, nous sommes allés en forêt l’après-midi mais j’avais des bottes. Il n’y a pas de parquet chez mes parents, etc. Je passe en revue toutes les possibilités rationnelles d’avoir « rencontré » une ronce ou une écharde. Mais je ne vois pas.
J’examine mon pied nu (y compris au plus près de la lumière) : je ne vois pas de trace d’épine en transparence sous la peau. Du coup, est-ce bien là ?…J’appuie sur la zone touchée pour confirmer et, ô surprise, quand j’appuie, la douleur disparaît !
J’ai recommencé plusieurs fois parce que je n’y croyais pas !…Et là, je « tilte »: c’est totalement absurde, je suis en pleine compensation symbolique inconsciente !
Quelle est la problématique de cette personne ?
« Je saute sur mon livre de chevet du moment (les cahiers du Cridomh) qui confirme. Je me dis alors à haute voix « ça, c’est maman qui m’a irritée hier soir ». Et le lendemain matin, l’écharde était partie.
Je n’ai pas pensé tout de suite à la CSI, parce que c’était une « douleur » qui imitait tellement bien la sensation d’écharde qu’elle ne pouvait être que réelle. Je n’imaginais pas que le cerveau stratégique soit capable d’autant de précision dans la manière de nous faire percevoir une sensation. C’est pourquoi, ça m’a vraiment interpellée quand j’ai appuyé et que la sensation s’est arrêtée (« qu’est-ce que c’est que ce truc ??!! »).
Incroyable !
Merci à tous !«
Sylvie (une stagiaire de formation)
Explications :
Le gros orteil est symbolique de la maman, l’aspect affectif de la relation.
La peau est symbolique du contact.
Le coté gauche symbolise le contact que j’aimerais créer ou entretenir. Ici c’est la personne qui fait la démarche de venir vivre un moment chaleureux pour Noël, et qui partage spontanément la façon dont elle aide les autres, pour créer du lien avec ses proches autour de ce qui est important pour elle, en pensant tout naturellement qu’elles partagent pleinement son avis.
Le dessus du pied symbolise l’éloignement de la relation. Il peut s’agir, à gauche, d’un éloignement que j’ai créé, ou d’un éloignement que je ressens et qui ne me convient pas.
Une douleur permanente, comme une écharde dans le pied, symbolise un contact bref qui ne s’est pas passé comme je le voulais.
La localisation et le type de douleur correspondent de façon très précise au ressenti de la personne qui souffre d’une distance ponctuelle entre sa maman et elle, sur un sujet important pour elle, au moment où elle a accepté de faire la démarche de vivre un moment convivial en famille.
Cas n°15 : Zona Cou-Oreille-Tête à droite (par Fred Tamarelle)
Une jeune fille qui vit en communauté avec d’autres jeunes filles vient à la consultation avec un zona. La douleur part du cou à droite, touche l’oreille, et part vers la tête derrière l’oreille à droite depuis une semaine et les médicaments prescrits sont peu efficaces.
Une bonne amie qui sait « couper le feu » lui a fait une séance pour lui enlever la douleur, ce qui l’a apaisé sur le moment, mais la douleur est revenue rapidement.
Que s’est-il passé pour cette personne ?
Que pouvez-vous lui dire ?
- Vous êtes stressée en ce moment.
- Vous avez eu une discussion il y a peu de temps avec la femme responsable de votre foyer qui a dépassé les bornes.
- Votre amoureux vous a quitté brutalement.
- Vous avez dit quelque chose à un proche que vous regrettez.
- Quelle est l’histoire de ceinture qui a posé problème, à vous ou dans vos ascendants ? (Accident de voiture sans ceinture, coup de ceinture, histoire en dessous de la ceinture…)
- Que s’est-il passé quelques jours avant l’apparition de cette douleur ?
Réponse :
Le zona est symbolique d’un contact qui n’est pas dans la norme (hors zone).
Le coté du cou symbolise la communication présente. L’oreille également, même si elle peut avoir parfois une autre signification.
Le cuir chevelu est symbolique du contact avec la mère.
Dans ce cas, la personne avait bien eu un contact qui a dépassé les normes non pas avec la responsable de son foyer, mais avec une femme de son foyer qui avait plus d’ancienneté qu’elle (symboliquement une « Mère »). Celle-ci lui avait reproché des faits déformés en la nommant comme unique responsable d’une difficulté. Malgré cette évidente injustice, cette patiente n’avait pas été beaucoup soutenue par les autres membres de sa communauté.
En parlant de ce conflit et en prenant la responsabilité de ce que cette « mère » lui avait dit, la douleur disparut en quelques jours.
La médecine reconnait le stress comme facteur de risque du zona. Dans ce cas-ci il y avait bien un stress chez la patiente de discuter à nouveau avec cette personne de sa communauté. Mais dans d’autres cas de zona « le stress » n’était pas très présent, malgré le contact « hors norme » vécu.
Le « décodage biologique » propose une « histoire de ceinture » pour les décodages du zona. A notre connaissance, les cas qui ont guéri avec cette proposition de ceinture étaient bien des cas d’un contact qui a dépassé les normes.
Le contact « hors norme » est bien la cause du zona dans 100% des cas.
Les « histoires de ceinture » ou de stress n’en sont que des facteurs de risques.
La réponse :
- Que s’est-il passé quelques jours avant l’apparition de cette douleur ?
Etait aussi une bonne réponse quand on ne connait pas la symbolique du zona, du cou, de l’oreille et du cuir chevelu et de la droite du corps…
Maintenant vous saurez quoi dire de plus direct et précis que cette question.
Cas n°14 : Mégots de cigarettes dans le jardin (par Fred Tamarelle)
Monsieur G habite en région parisienne.
Depuis plusieurs mois, il déplore la présence de plusieurs dizaines de mégots de cigarettes dans son jardin, sur la plate-bande qui se situe à l’aplomb de la fenêtre du 5é étage de l’immeuble d’à coté où un de ses voisin fume régulièrement.
Cette situation l’agace et le fait ruminer. Même s’il n’a jamais vu son voisin jeter ces mégots dans son jardin, pour Monsieur G il ne fait aucun doute que ces mégots tombent bien, accidentellement ou non, de la fenêtre du 5é étage. Cependant il ne connait pas le nom de ce voisin, car les entrées d’immeuble sont séparées.
Il ne sait pas comment résoudre ce désagrément efficacement, et simplement.
Doit-il prévenir ce voisin à un moment où il fume à sa fenêtre en utilisant la Communication NonViolente ?
Ou devrait-il chercher le nom de ce voisin et mettre un mot dans sa boite aux lettres, pour avoir le temps de bien réfléchir à sa formulation ?
Ou encore, serait-il plus judicieux de lui offrir un cendrier fermé qui ne laissera pas les mégots s’envoler à la moindre bourrasque, et tomber dans son jardin ? Pour une dizaine d’euros, à quoi bon se gâcher la vie se dit-il, d’autant que j’ai l’avantage de louer mon appartement à un tarif très avantageux…
Et vous, comment feriez-vous ?
Finalement, Monsieur G a réfléchi à sa culpabilité pour comprendre pourquoi les mégots atterrissaient dans son jardin. Simple, rapide, et très efficace avec la Compensation Symbolique Inconsciente. Il n’y a plus de mégots dans son jardin depuis ce jour-là.
Résolution : « Mégots de cigarettes dans le jardin »
Monsieur G, très sensible aux inégalités qui touchent la société, se sentait coupable de bénéficier d’un appartement familial et d’un jardin en région parisienne qu’il occupait à très peu de frais. Son voisin fumeur, devait quand à lui occuper un petit logement sous les toits, qu’il devait probablement louer à un prix exorbitant, car monsieur G connaissait le propriétaire de l’immeuble voisin, et savait que les appartements étaient tous en location. Il reconnut très rapidement que cette situation le déculpabilisait d’être un privilégié en lui apportant un désagrément dans sa vie plutôt facile en comparaison à celle de certains de ses voisins.
La cigarette est notamment un marqueur de territoire par l’odeur qu’elle dégage. Avec ces mégots dans sa plate-bande, il partageait symboliquement son jardin.
Résultat : dès le lendemain de la prise de conscience de cette culpabilité, il ne revit plus jamais son voisin à la fenêtre en train de fumer.
1 an plus tard, il confirma à un membre du CRIDOMH qu’il n’y avait plus aucun mégot de cigarette dans son jardin, sans avoir jamais parlé à son voisin de cette situation.
Cas n°13 : la coccygodynie ou douleur du coccyx (par Marie Laulhe)
Marie est une femme mariée, elle a 4 enfants. Un jour, elle ressent une douleur au coccyx, une douleur permanente de la raie des fesses qui durera des mois et des mois. Des visites chez le médecin, chez l’ostéopathe et le Kiné pouvaient la soulager, baisser l’intensité de la douleur quelques heures (médicaments, massages, …) mais cette dernière se réveillait rapidement.
Que proposez-vous pour la soulager ? Que doit-elle avouer ?
Explications de la symbolique inconsciente cas n°13 :
– Une Douleur compense toujours le manque d’un bon contact.
– Coccyx : c’est l’équivalent de la queue du chien qu’il remue lorsqu’il est heureux, joyeux. En position assise, le coccyx amortit les chocs et protège la colonne vertébrale. S’il y a douleur, c’est que pour Marie, le plaisir dans le contact et la reconnaissance (la région des fesses est symbolique de l’identité) ne sont pas satisfaits.
– Douleur au coccyx : le plaisir qu’elle n’a plus, un bon contact perdu avec quoi, avec qui ? Liberté d’aller où on a envie d’aller, liberté d’atteindre un but de se faire plaisir comme on le souhaite, séparé d’un lieu sécurisant.
– Histoire psychoaffective de Marie :
Depuis 2 ans, Marie entretenait une relation avec un autre homme : elle avait l’intention de quitter son mari. Elle a même loué une maison pour vivre avec son amant dès qu’elle aurait avoué à son mari qu’elle avait quelqu’un d’autre dans sa vie et qu’elle le quittait. Mais au moment de faire l’annonce à son mari, elle n’eut pas le courage de le quitter à cause de ses enfants. Elle se sentait coupable de faire passer son plaisir avant leur bien être. Elle annula la location de la maison et quitta l’homme qu’elle aimait.
L’inavouable de Marie, c’est sa culpabilité, son égoïsme de faire passer son propre plaisir affectif et sexuel avant son rôle de mère, et même, son rôle d’épouse. Dans le langage populaire, cette situation de dilemme est décrite comme « avoir le cul entre deux chaises ». C’est douloureux.
Une fois l’émotion avouée la douleur est partie
Cas n° 12 : Polype cancérisé du côlon descendant (par Marie Laulhe)
Femme de 54 ans
Découverte d’un polype du côlon descendant de 1,5cm de long à la coloscopie. Le polype est enlevé. L’examen anatomopathologique montre qu’il s’agit « d’un adénocarcinome (cancer) focal bien différencié développé dans un adénome tubulaire (bénin) avec dysplasie de bas et de haut degré.
QCM :
Quel est la symbolique du colon ?
- Faire du »moi »
- L’identité
- Le territoire que j’envahis
- La relation
Parmi ces différentes histoires, quelle est celle que cette patiente a vécue ?
- Une querelle récente sur un héritage rappelle un partage inéquitable des biens dans la généalogie (« tout pour les hommes »).
- La personne a eu récemment une relation avec un amant. Vers 27 ans elle a appris qu’elle n’était pas la fille de son père mais de l’amant de sa mère.
- La personne qui l’avait accusé à tort de vol est décédée quelques mois plus tôt. Elle en a toujours voulu à cette personne pour cette « crasse ».
- Son gendre est parti avec tout l’argent du couple il y a quelques mois. Vers 27 ans elle a été accusée à tort d’un vol dans son entreprise, avec fouille du domicile par la police.
Solutions :
Q°1 : Le colon est symbolique de l’identité
Q°2 – Histoire de la patiente : 4/ Son gendre est parti avec tout l’argent du couple il y a quelques mois. Vers 27 ans elle a été accusée à tort d’un vol dans son entreprise, avec fouille du domicile par la police.
Explication :
– Le côlon fait partie du gros intestin qui fait suite à l’intestin grêle. Il comporte plusieurs segments : le caecum auquel est rattaché l’appendice, le côlon droit ou ascendant, le côlon transverse, le côlon gauche ou descendant et le côlon sigmoïde auquel fait suite le rectum.
– L’anamnèse permet de retrouver les deux étapes de mise en place de la pathologie :
1/ le conflit déclenchant est survenu à 53 ans, 1 an avant la découverte du cancer. Le gendre quitte la fille de cette femme du jour au lendemain en emmenant les enfants ainsi que toutes les économies du couple, ce qui représentait une belle somme, la laissant complètement démunie.
2/ le conflit programmant : aux environs des 27 ans alors que cette femme était secrétaire dans une propriété viticole, quelques bouteilles de grand cru ont été volées. Alors qu’il y avait beaucoup d’employés dans cette propriété, elles n’ont été que deux personnes à être accusées. Les policiers ont fouillé leur maison de fond en comble à la demande du propriétaire sans rien trouver. Les bouteilles avaient été volées par quelqu’un de l’extérieur.
Sur le plan symbolique, le côlon est lié à l’identité des personnes et plus particulièrement le côlon descendant à l’identité des descendants. Dans ce cas, nous pouvons nous attendre à une histoire d’identité bafouée avec les descendants.
Effectivement, c’est le conflit déclenchant qui touche la descendante (fille de la malade),
- Qui elle-même est privée de ses descendants, au départ de son mari.
- Qui a été spoliée d’une grosse somme. L’argent est bien symbolique de l’identité.
Le conflit programmant : pour le cerveau, un patron est symbolique du père (patron vient de pater, patris : père en latin en sachant que toute autorité masculine est un père symbolique et que toute autorité féminine est une mère. L’employée est donc symboliquement un enfant soumis à l’autorité, plus précisément une descendante qui a été humiliée par une fausse accusation de vol (identité dévalorisante).
La compensation symbolique transgénérationnelle mère-fille est parfaite puisque c’est le descendant du soi-disant voleur qui se fait voler à son tour ! Le cancer vient faire retrouver à cette employée son identité véritable de descendant honnête. On peut ajouter que, jeune, cette femme avait déjà été humiliée par son propre père.
Cas n°11 : Hématome intracérébral thalamique droit (par le Dr THOMAS-LAMOTTE)
Bernard est un paysan de souche normande. Il est divorcé depuis sept ans, père de trois enfants. Un après-midi, à son stand de foire, il ressent des difficultés à parler et des paresthésies (fourmillements) du côté gauche des lèvres. Il se plaint depuis peu de fatigue, de troubles du sommeil évoquant la réaction d’épuisement secondaire à un traumatisme imprévu survenu six mois auparavant.
L’IRM cérébrale faite en urgence montre la présence d’un hématome intracérébral profond hémisphérique droit sans anomalie des vaisseaux. Il n’y a pas de troubles de la coagulation sanguine. Il n’est pas hypertendu.
S’agit-il :
- d’un problème de secrets de famille (la grand-mère a écrit un journal remis récemment),
- d’une déconvenue amoureuse,
- du chagrin lié au suicide récent d’un ami.
Solution et explications de la symbolique inconsciente
1/ Une hémorragie amène du sang et de l’énergie (familiale) pour la réussite, d’un projet dans le cas présent puisqu’il s’agit du cerveau. Les fourmillements limités au pourtour gauche des lèvres sont caractéristiques d’une localisation thalamique confirmée par l’imagerie cérébrale. Le ressenti lié à cette zone correspond à une critique que l’on fait de moi et plus particulièrement de mon identité (le pourtour des lèvres) à laquelle j’ai été sensible.
2/ L’hémorragie survenue à 40 ans n’est pas liée à un traumatisme crânien. On a seulement la notion d’un traumatisme du genou gauche en jouant au football. C’est un accident donc « je ne suis pas d’accord pour qu’on n’accepte pas ma proposition de relation» (le genou gauche).
3/ Un projet professionnel, une déception psychoaffective (suicide du camarade), où l’histoire familiale ne conviennent pas à ces symptômes.
4/ Par contre, à 20 ans, Bernard obtient son examen professionnel. Son père qui l’accompagne à la soirée des résultats lui impose de rentrer immédiatement à la maison alors qu’il aurait voulu parler à sa copine d’étude. Il la quitte sans lui dire « Au revoir ».
5/ A 40 ans, il lui envoie des textos pour prendre de ses nouvelles car il n’ose pas lui téléphoner directement. Déception : elle l’envoie bouler. Six mois après cet imprévu, il fait son hématome intracérébral alors qu’il est occupé dans une foire au vin.
Au total : le traumatisme du genou gauche est la bonne compensation du conflit qui l’oppose à son père le soir des résultats, mais aussi du conflit qu’il a créé avec sa copine qui n’accepte pas de reprendre la relation. L’hémorragie lui donne le courage de s’opposer à son père pour réaliser son projet de rencontre à 20 ans. A 40 ans, l’hémorragie lui permet de surmonter le jugement de sa copine.
Cas n°10 : Pied droit qui « craque » (par Isabelle Maillard)
Une participante rentre d’un week-end de formation avec le Cridomh. Quand elle arrive chez elle, elle apprend que sa fille a mal au pied droit, elle ne peut plus le poser par terre, sinon ça lui fait mal. Elle ne cesse de répéter que si elle pose son pied par terre ça va craquer. Son mari est très inquiet.
Elle comprend rapidement qu’il y a un lien entre cette douleur et son départ en formation. Elle lui demande si elle a été triste de son absence, mais sa fille lui répond « non pas du tout, tu ne m’as pas du tout manqué ! ». Elle lui demande quelle est sa douleur, et sa fille lui dit « je n’ai pas vraiment mal mais si je pose le pied par terre, ça craque ».
Le lundi matin, sa fille part à l’école avec des béquilles. Que faire ?
- Prendre rendez-vous chez son médecin ?
- Cuisiner son mari qui a du laisser les enfants jouer dehors sans chaussure et qui ne voudra encore rien avouer ?
- Poser une nouvelle question à sa fille… mais quelle question ?
- Lui demander ce qu’il s’est passé d’imprévu 6 mois plus tôt ?
Explication :
Lever le pied = compense le fait d’être en contact avec la maman, pour ne pas souffrir : si je ne suis pas en contact avec le sol (la maman), je ne peux pas souffrir.
Sensation que les os craquent en posant le pied par terre « ça craque »= lapsus qui révèle la peur de s’effondrer en larme si elle pense à l’absence de sa maman.
Ici on ne s’intéresse pas à ce qu’il s’est passé 6 mois plus tôt. On recherche un imprévu 6 mois plutôt lorsque les symptômes sont un syndrome d’épuisement, une fatigue, une perte de connaissance, une dystonie focale, ou une dépression réactionnelle.
Le soir à la sortie de l’école cette maman demande à sa fille « as-tu eu peur de souffrir de mon absence? » et celle-ci avoue que le mois précédent où sa maman était partie une semaine complète en formation, elle avait terriblement souffert de son absence. Sitôt exprimé, et quelques larmes versées la gêne s’en va.
Sa fille lui demande : « comment sais-tu tout ça maman ?
– je me forme avec le Cridomh !
– je veux venir avec toi pour apprendre… (elle a 7 ans)
– magnifique !
Merci Pierre-Jean.
Cas n°9 : Maladie de Basedow
Une patiente vient en consultation pour une maladie de Basedow (hypertyroidie).
Quelles histoires va t’on entendre (ou rechercher) chez cette patiente ?
Réponse au cas n°9 :
Vite, vite, vite !!!
Symbolique des symptômes :
La thyroïde permet d’agir rapidement, au bon moment. Les maladies de la thyroïde surviennent quand le sujet est impuissant face à une urgence. Dans le cas d’une hyperthyroïdie, on va entendre une histoire où la personne, à 2 reprises, n’a pas suffisamment réagi.
Situation déclenchant la maladie : Cette femme est dans sa voiture en montagne avec sa fille et une amie et lors d’une descente les freins de la voiture lâchent. Elle ne dit rien aux autres membres mais elle panique intérieurement, il faut à tout prix trouver une route ou un chemin qui monte pour freiner la voiture. Finalement, par chance elle trouve un chemin qui monte.
Situation programmant ancienne : Plus jeune, elle part nager en mer avec sa jeune sœur. Elles s’éloignent toutes décontractées, sans se rendre compte que le courant les éloigne très fortement de la plage, et au moment de revenir elles se retrouvent en difficulté avec le courant. Elle commence à paniquer sans rien dire à sa jeune sœur. Elles mettent finalement beaucoup de temps à rejoindre la plage.
Cas n°8 : Douleur au tendon d’Achille gauche (par Isabelle Maillard- Allier)
Un jeune homme se plaint d’une douleur très forte au tendon d’Achille gauche. Il ne peut plus faire de sport, courir ni même marcher sans avoir de douleur.
Trouvez la cause de cette douleur parmi ces quatre situations :
A / Il a promis de réaliser lui-même un livre pour l’anniversaire de sa grand-mère, mais le l’a pas fait par manque de confiance en lui, et il n’en a pas parlé par peur d’être critiqué et méprisé.
B / Il a été dérangé dans une activité minutieuse qui lui demande beaucoup de concentration, alors qu’il n’aime pas qu’on le perturbe, et le fait savoir régulièrement à son entourage.
C/ Il a encaissé sans rien dire de violentes remontrances devant ses collègues par son chef de service en raison d’une situation professionnelle pour laquelle il n’était pas directement responsable.
D / Il a totalement oublié et manqué un rendez-vous avec un ami d’enfance qu’il n’avait pas vu depuis longtemps et qui avait fait 1h30 de route pour venir le voir. Depuis la relation avec cet ami s’est distendue.
Réponse au cas n°8 :
Le tendon d’Achille se situe sur les jambes, nous allons donc rechercher un conflit de relation affective. Les réponses B et C correspondent à des situations professionnelles, qui vont généralement se répercuter sur le haut du corps.
Symbolique des symptômes :
Le tendon d’Achille permet de se hisser sur la pointe des pieds, d’être plus grand. Il est symbolique de la faiblesse fatale du héros grec Achille. On retrouve souvent dans les atteintes du tendon d’Achille une peur de mal faire, d’être perçu comme incompétent, incapable.
Le côté gauche est atteint car il aurait voulu bien faire et que cela soit vu. C’était son souhait à lui.
La bonne réponse était la réponse A.
Ce jeune homme avait promis à sa mamie comme cadeau d’anniversaire, de lui offrir une nouvelle de deux pages par semaine.
Mais il ne se sentait pas vraiment capable d’écrire ces deux pages, cela le fatiguait énormément. Il avait peur de l’avouer à sa mamie de peur d’être méprisé et rejeté et qu’on dise de lui que c’était un incapable.
Cas n°7 : Maman bobo (douleur à la cuisse) par Isabelle Maillard (Allier)
Un soir, ma petite fille de 7 ans se met à souffrir d’une douleur sur le devant de la cuisse droite. Je lui suggère une bonne nuit de sommeil mais le lendemain matin la douleur est si forte qu’il lui est impossible de se lever.
La veille, le seul « événement » que j’avais entendu lorsque je récupérai ma fille à la sortie des classes, était qu’ils allaient changer de maîtresse dans sa classe car sa maîtresse avait changé de fonction dans l’école. Mais en me racontant cela rapidement elle semblait joyeuse et insensible à cette nouvelle.
Que lui est-il arrivé ?
Faisons la conversion Symbolique des symptômes (méthode CSI)
Une douleur compense toujours un bon contact qui manque.
La Cuisse symbolise le début de la relation.
Côté Droit : c’est ma fille qui subit le changement de relation.
Devant : La douleur vient compenser pour le futur (devant) le contact qu’elle aimait et qu’elle n’aura plus.
SOLUTION :
L’après-midi précédant l’apparition de la douleur, la maîtresse de ma fille avait annoncé aux élèves qu’elle avait dû accepter une nouvelle fonction et qu’elle ne serait plus leur maîtresse à compter de ce jour. Ma fille en avait été affectée mais la maîtresse avait interdit à ses élèves de pleurer. Ma fille décida donc d’obéir et ne pleura pas. Lorsque je récupérais ma fille à la sortie des classes, elle me raconta rapidement le départ de sa maîtresse mais elle semblait joyeuse et insensible à cette nouvelle. Ce n’est que quelques heures plus tard que ses douleurs se déclenchèrent, pour devenir insupportables le lendemain matin.
Je finis par faire le lien avec la nouvelle du départ de la maîtresse, et je lui demandai si elle était sûre que ce départ ne la touchait pas. Elle finit par m’avouer qu’elle était triste mais que la maîtresse ne voulait pas que l’on pleure. Qu’il était dur pour elle de ne plus jamais l’avoir comme maîtresse et qu’elle ne pouvait pas retourner en classe sinon elle risquait de pleurer et sa maîtresse ne l’accepterait pas.
Une fois l’émotion exprimée la douleur partit comme elle était venue.
Cas n°6 : Maux de tête par Frédéric Tamarelle (Alfortville-94)
Un patient se plaint de maux de tête qui ne durent généralement qu’une journée. Ces derniers se sont notamment manifestés deux week-ends de suite alors qu’il aidait un ami d’enfance à construire sa nouvelle maison. La première fois le mal de tête est apparu le 2é jour des travaux. La fois suivante son mal de tête est arrivé dès le premier jour.
Il n’a pas souvenir d’avoir eu déjà mal à la tête en prêtant main-forte à d’autres amis, il lui semble que ses maux de tête se manifestent de manière aléatoire, sans raison particulière. Quand on lui demande ce qu’il y avait de particulier avec cet ami, il répond que c’est un très bon ami avec qui il a une très bonne relation et que c’est un beau chantier car la maison est vraiment haut-de gamme, en conception bioclimatique avec la façade sud intégralement vitrée.
Quelle est l’émotion que ce patient n’a jamais confiée ?
Réponse :
Le cerveau est symbolique des projets.
Ce patient n’osait pas s’avouer qu’il avait le sentiment que son ami d’enfance avait « mieux réussi » que lui. Ces deux amis avaient fait pratiquement les mêmes études, et bien que se défendant de n’être pas particulièrement carriériste, il ne pouvait s’empêcher de comparer leur réussite. Cette magnifique maison lui rappelait qu’il n’avait pas les moyens d’avoir une si belle maison, qui lui aurait permis d’avoir la reconnaissance qu’il aurait souhaité. Un peu honteux de ce sentiment il n’en avait parlé à personne et l’avait rapidement enfoui dans son inconscient.
Une fois cet aveu réalisé, il a pu retourner travailler avec son ami plusieurs fois sans avoir mal à la tête.
Et en relisant son histoire ce patient a pu réaliser qu’en effet il avait également eu souvent mal à la tête plus jeune notamment quand il perdait au tennis. Là encore, un besoin de reconnaissance non satisfait, et non avoué…
Cas n°5 : Syndrome d’épuisement (Burn-out) par Marie Laulhe – Bordeaux
Début Novembre 2014, un patient ressent une très grande fatigue, il dort mal, a des troubles de l’attention, un état dépressif qu’il met sur le compte d’un surmenage professionnel. Ce patient est manager dans une grande enseigne, poste qui demande beaucoup de présence, d’énergie et de responsabilités. Le médecin évoque la possibilité d’un burn-out et il lui propose un mois d’arrêt de travail… Or 3 ans plus tard, sa fatigue, son état dépressif et ses troubles de l’attention perdurent.
Quelle question doit-on aussitôt poser à une personne présentant de tels symptômes ?
N.B : Cette question s’applique aussi pour la fibromyalgie et toutes les maladies associées à un syndrome d’épuisement, c’est pour cela qu’il est impérativement salvateur de la connaitre !
Réponse :
Quel imprévu avez-vous vécu 6 mois avant l’apparition de vos symptômes d’épuisement ?
Le Burn-out (ex-Yupie’symdrom) fait partie du Syndrôme d’épuisement se manifestant par une fatigue le matin, un mauvais sommeil, des troubles de l’attention, des douleurs voire des troubles de l’équilibre, éventuellement un état dépressif. Il touche les personnes hyperactives mais il n’a rien à voir directement avec le surmenage professionnel ! Il survient exactement six mois après un imprévu entraînant une frustration non résolue depuis.
Histoire de la personne au moment du conflit déclenchant
En mai 2014 le patient organise le baptême de son fils dans le Var, fait venir sa famille de Bretagne, la loge dans différents endroits (hôtels, chambres d’hôtes…) Les parents sont divorcés, le père dort à un endroit, la mère et sa sœur à un autre. Ces dernières n’ont pas trouvé le lieu à leur goût, et elles ont mal dormi car l’hôtel était très bruyant. Le matin du baptême, le patient reçoit un SMS le prévenant que ni sa mère ni sa sœur ne viendraient au baptême car elles avaient été moins bien logées que le père.
Qu’a ressenti cet homme ? Une immense colère, de la tristesse qu’il ruminait encore puisque depuis il avait coupé les ponts avec sa mère et sa sœur. Le jour de la rencontre avec le thérapeute, il n’avait toujours pas résolu son conflit.
Compensations symboliques :
Un imprévu doit être compensé à une date prévisible où la Terre qui marque le temps est à l’opposé de sa situation au moment de la frustration.
La triade « Désorientation-fatigue-troubles de l’attention » est caractéristique d’une séparation quand on ne peut plus vivre ensemble. La fatigue, la désorientation, les troubles de l’attention (mauvaise mémoire) empêchent symboliquement de s’éloigner dans le mauvais sens quand on ne se souvient plus du bon chemin pour se retrouver ensemble.
A présent, vous pourrez constater auprès de vos proches que l’existence d’un imprévu 6 mois avant l’apparition d’un syndrome d’épuisement, d’une fibromyalgie, d’une infection associée à un épuisement etc… est une information capitale pour le malade, qui l’aidera à se remettre sur pied rapidement ! Et ensuite, n’oubliez pas de partager cette information avec votre médecin traitant ! Nous sommes persuadés qu’il sera ravi d’avoir enfin un remède efficace et bon marché pour tous ses patients atteints d’un syndrome d’épuisement qui souffrent inutilement et que les arrêts maladie ne soulagent pas vraiment.
N.B : D’après le Dr Thomas-Lamotte, l’existence d’un imprévu 6 mois avant l’apparition de symptômes cliniques concerne environ deux tiers des motifs de consultations chez un médecin généraliste.
Cas n°4 : Une douleur du bras droit.(Pierre-Jean Thomas Lamotte)
Une femme atteinte de la maladie de Parkinson (personne « trop gentille ») va chez le médecin avec son mari. A la fin de la consultation, le médecin donne une ordonnance au mari sans que sa femme ne sache ce qu’a prescrit le médecin. Peu après, le mari revient de la pharmacie avec un fauteuil roulant ! Gros choc pour cette femme et totalement inattendu.Plus tard, une douleur s’installe et persiste depuis plusieurs mois quand elle consulte le neurologue La douleur est continue, mal soulagée par les antalgiques et la morphine, nécessitant des visites fréquentes de son médecin et le passage dans deux hôpitaux.
1/ C’est le mari qui a imposé à sa femme l’utilisation du fauteuil. La douleur est donc à droite (le cerveau gauche est le cerveau de l’accueil). Il a choisi cette orientation (épaule symbolique de l’orientation de l’action) que sa femme n’a pas accepté (le coude est le symbole de l’acceptation de l’action). La femme obligée d’accueillir l’engin (ouverture du membre supérieur par le triceps pour accueillir) a donc une douleur derrière le bras, irradiant vers le haut et le bas. Il n’y a pas de déficit moteur ou sensitif, notamment dans le territoire C7.
2/ Le délai : Comme l’incident était totalement imprévu pour la femme, la douleur n’apparaît qu’avec un délai de six mois (choc en novembre, douleur en mai suivant) et elle s’accompagne d’un syndrome d’épuisement : fatigue, troubles du sommeil, baisse de tension artérielle.
3/ Toute douleur vient compenser un mauvais contact (ou l’absence) avec une personne en simulant un fort contact (toute pression forte provoque une douleur).
4/L’inavouable, c’est la dévalorisation ressentie par cette femme : elle ne compte pour rien aux yeux de son médecin et de son mari. Le neurologue l’a encouragée à critiquer l’attitude excessive des deux hommes. Le lendemain, la douleur disparaissait définitivement.
Cas n°3 : Troubles du caractère et thrombopénie Dr THOMAS-LAMOTTE (Bretagne)
Une femme trisomique 21 de 63 ans présente des troubles du comportement et de l’humeur. Cette femme avait été placée dans une institution tenue par les religieuses au décès de sa maman. L’anamnèse montre que, récemment, elle a vécu le deuil d’une pensionnaire de l’établissement qui représentait un substitut maternel. A peu près au même moment, un frère qui habitait tout près d’elle a déménagé. Un bilan biologique est prescrit faisant découvrir ? …une thrombopénie à 4000 plaquettes/mm3 (la valeur habituelle d’un adulte se situe entre 150 000 et 500 000/mm3). Elle est hospitalisée à l’institut Lejeune et ressort après plusieurs semaines dans le même état, sans hémorragie !
Pourquoi cette personne n’a-t’elle pas fait d’hémorragie malgré son taux critique de plaquettes sanguines ?
La thrombopénie permet symboliquement la désagrégation des membres de la famille. Il n’y a pas d’hémorragie car les membres de la famille se sont désagrégés spontanément (frère et substitut maternel) : ils n’avaient pas à être expulsés. Cette thrombopénie protégea cette femme de sa dévalorisation d’être délaissée par sa famille pendant des semaines sans hémorragie. Par bonheur, il a été possible de trouver un établissement identique au précédent, proche de plusieurs autres membres de la famille. Tout de suite, des convulsions généralisées l’ont faite hospitaliser : 88000 plaquettes/mm3. A sa sortie de l’hôpital, 10 jours plus tard, l’humeur était normale. Les plaquettes étaient à 388000/mm3 et sont restées stables. A noter, que dans ces pathologies des plaquettes (thrombocytémie ou thrombopénie), la guérison peut s’accompagner de manifestations cérébrales sévères (convulsions, confusion mentale).
Cas n°2 : Maladie de Lyme par Marie Laulhe (Bordeaux)
Femme de 48 ans habitant à la campagne; elle adore chaque printemps et chaque automne se promener dans les bois pour chercher des cèpes. Or, il y a quatre ans, elle commença à ressentir de la fatigue, fièvre, douleurs articulaires, avec une raideur dans la nuque … évoquant la possibilité d’une maladie de Lyme (liée à une morsure de tique avec infection à borrelia burgdorferi).
Quelles sont les situations vécues par cette femme ?
Histoire psychoaffective : Cette femme a rencontré il y a 8 ans celui qui allait devenir son mari, homme doux, attentionné. Ils font un enfant ensemble, ont beaucoup d’amis, une vie sociale épanouie, sortent beaucoup. Cinq ans avant la maladie, son mari connaît des ennuis de travail et autres… il se met à boire et commence à devenir violent verbalement, suspicieux. Un jour, il interdit à sa femme de voir ses amis, et il la laisse sortir seulement pour aller travailler.A 22 ans, cette femme fréquentait un jeune homme très jaloux qui lui aussi l’a exclu de son groupe d’amis ; elle n’est restée qu’une année avec lui.
Maladie de Lyme : il y a une morsure de tique qui prélève du sang pour se nourrir et fait passer dans le sang de sa victime les bactéries très mobiles à l’origine d’une infection. C’est quand on se sent exclu, que, symboliquement, la présence de ce parasite (celui qui mange à côté) fait comme si la personne n’est plus seule (donnant symboliquement l’impression de ne plus être exclu de son groupe d’amis, d’être toujours en contact avec eux). Le sang est retiré pour combattre une « mauvaise énergie » qui m’isole.
La maladie infectieuse, comme toujours, se déclenche après le renouvellement de la situation, au moment où le sujet essaie de tourner la page. Choc déclenchant : son mari l’empêche de voir ses amis qui petit à petit l’oublient, elle n’a plus de vie sociale se sent exclue, cela lui rappelle le mauvais souvenir qu’elle a vécu à 22 ans (choc conditionnant).
Symbolique des Symptômes :
Douleurs : lorsque l’on a peu de contact avec quelqu’un, les douleurs font « comme si » le malade avait le fort contact qu’elle souhaitait.
Douleurs articulaires : si je ne peux pas faire le bon mouvement pour aller vers les autres, avec ces douleurs je peux symboliquement aller vers les autres (faire le bon mouvement).
Fatigue : La fatigue empêche symboliquement de s’éloigner dans le mauvais sens quand on ne se souvient plus du bon chemin pour se retrouver ensemble.
Fièvre : froid avec une ou plusieurs personnes idem avec cette fièvre, elle retrouve la chaleur du contact avec ses amis.
CAS n°1 : Cancer canalaire du sein gauche (Marie Laulhe)
Une femme sans enfant prend un chiot pendant l’absence de son mari (avec l’accord de celui-ci) car il se déplace régulièrement à l’étranger. Lorsqu’il revient de son déplacement, il accepte le chiot à une condition qu’il dorme dans le garage et absolument pas à l’intérieur de la maison. Le soir même, le chiot dort dans le garage, malheureusement une porte était mal fermée, le lendemain le chiot avait disparu. Elle a cherché des semaines et des semaines son chiot sans jamais le trouver. Quelques années après elle décide de reprendre un chiot et elle trouve sur le journal une portée à vendre. Dans cette portée, il y avait la réplique de son petit chiot disparu, exactement le même. Elle le prend et 8 à 9 mois plus tard on lui découvre un cancer canalaire du sein gauche.
Commentaires :
1/ Sein : symbole de la Protection familiale. Gauche : c’est la protection que je donne, ici en l’occurrence à un animal, l’enfant symbolique de la famille.
2/La disparition (mort) du chiot a culpabilisé la femme qui s’est sentie responsable de sa mort ( il est peut-être vivant ailleurs ! ) et n’en a dit mot à personne. C’est le choc conditionnant. Le Cancer canalaire du sein se déclenche après le renouvellement de la situation , quand la femme retrouve la situation où elle doit donner la sécurité-protection dans la relation avec l’enfant-chiot. Symboliquement, la prolifération des cellules canalaires vient renforcer ses capacités de protection. C’EST COMME SI LE CANCER ALLAIT PROTÉGER LA FEMME DE REVIVRE UN ECHEC dans sa mission de PROTECTION DE SON ENFANT SYMBOLIQUE (le chiot). Dans le langage populaire, un chiot ou un chat peut être mis à la place affective d’un enfant, « Quand Margot dégrafait son corsage …“ G. Brassens
3/ Culpabilité de la femme qu’elle n’a jamais exprimée : « Je me suis sentie coupable de ne pas avoir su protéger mon chiot. J’aurais du oser refuser qu’il dorme dans le garage; l’y ayant mis, j’aurais du vérifier que la porte était bien fermée. J’ai été incapable d’être une bonne mère ». Il faut également comprendre que si le chien s’est échappé, c’est parce que la femme n’avait pas voulu dire à son mari qu’elle s’opposait à sa demande de le mettre dans le garage pour la nuit. Effectivement, … son inconscient a trouvé la solution et le chiot n’y a pas couché comme elle le souhaitait.