Les mains de la séparation
Le terrain de la maladie
Les mains de la séparation
Contexte
Quand on écoute les malades, il paraît indispensable de savoir reconnaître « Les mains de la séparation » pour confirmer en un instant le caractère masculin ou féminin d’une personne avec les compensations fonctionnelles et les manifestations pathologiques qui en dépendent.
Si la maman est encore vivante, elle pourra indiquer le rail fœtal sur lequel elle a mis son enfant à trois mois de grossesse.
Description
La longueur des doigts de la main a préoccupé de nombreux auteurs.
L’indice de J. T. Manning (ou indice 2D/4D) est donné par le calcul du rapport de la longueur entre l’index (2D) et l’annulaire (4D) de la main droite posée à plat. Les études rapportent que ce ratio est en moyenne de 1 pour les femmes et de 0,96 pour les hommes qui ont donc, en moyenne, un index plus court que leur annulaire.
Plusieurs études se sont penchées sur la question, notamment une étude américaine publiée dans le Journal of Communication qui conclue que les personnes avec un index plus court que l’annulaire (mains masculines) sont plus agressives que les autres.
Les recherches menées par l’Université de Cambridge ont montré que les opérateurs financiers avec les plus bas ratios « 2D/4D » (mains masculines) sont en moyenne 11 fois plus talentueux que les traders avec les ratios les plus élevés (mains féminines).
Les conclusions de ces études sont parfois contradictoires, mais il en ressort globalement que les personnes avec des mains masculines sont davantage portées vers l’action, alors que les personnes avec des mains féminines sont plus empathiques.
Les « mains de la séparation »
C’est le terme utilisé au Cridomh pour désigner les morphotypes inversés : index longs des hommes et courts pour les femmes des 2 côtés, ou d’un seul. Ce morphotype apparaît lorsque la maman du fœtus vit une séparation (ou un risque de séparation) imprévue à la fin du troisième mois de grossesse.
1- Mesurer les doigts des 2 mains fait partie de « l’écoute » du malade : une évaluation du dos de la main faite au coup d’œil, en comparant la longueur de l’index et de l’annulaire, est suffisante. Pour cela l’avant-bras et la main sont posés à plat sur la table, le majeur parfaitement dans l’axe de l’avant-bras.
2- Les mains de la séparation sont suspectées devant l’aspect longiligne d’un homme, une musculature peu développée, une relation calme. Si le patient signale des antécédents d’ectopie testiculaire, d’hydrocèle, de torsion de testicule, de cancer du testicule, d’orchite, de coup de pied « dans les parties », il faut se « précipiter » sur ses mains. De même, si un homme fait une pathologie de la thyroïde ou une sclérose en plaques, pathologies féminines, il faut regarder ses mains pour vérifier leur féminité. Ce sont les hommes féminins qui font ces maladies. Chez la femme masculine, on note un côté extraverti, une pathologie éventuelle de l’ovaire, ou une forte sensibilité à la séparation.
L’hypersensibilité à la séparation psychoaffective est héritée de la maman
– Au troisième mois de grossesse, le choc émotionnel de la maman qui ressent ou craint une séparation (peur d’une fausse couche, maladie du papa faisant craindre sa mort, infidélité du mari…) sera ressenti par le fœtus et marqué par l’absence de pic hormonal qui a lieu normalement à cette période. La carence hormonale momentanée provoque le morphotype des mains, la musculature grêle chez le garçon (travail de musculation peu efficace) et l’inversion du fonctionnement des hémisphères cérébraux (homme dans l’accueil, femme dans l’action).
Sur le plan glandulaire : plus grande fréquence des pathologies testiculaires chez l’homme et de l’ovaire chez la femme.
– Compensations ultérieures
Lorsque le choc de la séparation est brutal, imprévu, gardé secret, une compensation symbolique va se produire automatiquement six mois plus tard, soit au moment de l’accouchement (dystocie). Mais des manifestations peuvent survenir chez l’adulte (compensation transgénérationnelle). Par exemple : pour des difficultés conjugales survenant au 3° mois de grossesse, si la maman souhaite rester en relation, l’enfant est condamné à « donner » à sa mère la poursuite des relations de façon symbolique : les mouvements des membres inférieurs sont les plus fréquents (faire un pas vers). Dans ces conditions, l’enfant va devenir un adepte de la course à pied de fond – marathon, jogging -ou du cyclisme.
Jeannie Longo aux index courts : la main de la championne est celle d’un homme. Ce qui explique sans doute ses performances par rapport à celles de « femmes féminines ».
Et si vous êtes curieux, regardez les mains d’un jeune qui pédale pour recharger sa batterie de téléphone dans une gare SNCF…
– Lorsque la maman n’a pas souhaité les retrouvailles, il n’y a pas de compensations secondaires de nature sportive.
Un lapsus setae (lapsus du pinceau)
Rembrandt a voulu faire une main droite féminine au Père du fils prodigue. Sans le savoir, il a fait une main masculine avec un index nettement plus court que l’annulaire (photos ci-contre). Rembrandt devait avoir ce problème des mains de la séparation pour peindre des retrouvailles après une rupture familiale et faire ce lapsus.
A gauche, la main est plus fine (féminine ?) que la main à droite de la peinture, mais en réalité, les deux index sont plus courts que les annulaires, ce sont donc deux mains « masculines »
conclusion
L’observation des mains est une étape quasiment incontournable de l’examen des patients. Elle permet de savoir si dès la grossesse, le fœtus a été sensibilisé à la séparation. Comme l’énnéagramme ou l’histoire familiale, cette observation permet de connaitre le terrain de la maladie, et de mieux appréhender le travail psychologique que le patient devra entreprendre pour évoluer ou voir guérir ses symptômes.
L’individu peut également être sensibilisé à la séparation ultérieurement. Cependant, le moment de la grossesse est souvent une période cruciale pour le couple et le foetus, et les changements hormonaux auront un impact plus important sur l’enfant ultérieurement.