La main: Zone de contact entre parent et enfants [Méthode du cas par cas]

Anatomie

La zone symbolique du contact entre parent et enfant : un exemple de la méthode du cas par cas

La méthode des cas uniques

Le décryptage commence par un rassemblement de tous les éléments du phénomène observé. Une zone de peau sert à établir le contact. Entre le doigt de la mère et le doigt du père, il semble logique de penser que cette zone symbolique représente le contact parent enfant. La main est celle qui permet de « faire », et la zone des parents est en continuité avec la zone du couple située sur l’avant-bras (couple qui se forme pour « faire »  l’enfant).

Si le symbole décrypté pour cette zone de contact du dos de la main dans le premier espace interosseux est exact, il faut retrouver, au cas par cas, la notion d’un conflit entre parent et enfant pour toute nouvelle manifestation dans cette zone de peau de la main. Contrairement aux recherches scientifiques qui s’appuient sur des statistiques ininterprétables au niveau individuel, la méthode au cas par cas doit retrouver un lien spécifique dans 100% des cas étudiés pour conclure à un lien de causalité (probable) pour le cas étudié.

Le plus petit dénominateur commun des cas

Voici quelques exemples de cas touchant la zone « parent enfant » :

  • Une femme se brûle le dos de la main gauche avec une casserole, dans le prolongement de l’index. Elle vient de recevoir un refus catégorique et glaçant de son père qui ne veut pas l’accueillir avec son bébé, un petit-fils qu’il ne connaît pas.
  • Des parents séparés se disputent pour la prise des enfants pendant les vacances. Lors des précédentes vacances, l’ex-mari n’avait pas tenu ses engagements. Chacun des parents met de l’huile sur le feu. Ils sont tous les deux en tort, réglant leurs comptes, peu soucieux de donner un bon contact aux enfants. La griffure du chat de cette femme a bien lieu au bon endroit de la zone parent enfant, juste au milieu, pour compenser des torts partagés.
  • Un père est très inquiet. Il a laissé son fils partir étudier en Angleterre. Et ça fait plusieurs mois qu’il n’a pas de nouvelles. Il fait un nouvelle tentative d’appel téléphonique : sans succès. Peu après, il se brûle la main droite avec de l’eau bouillante au niveau du premier espace interosseux. Il a eu un contact très chaleureux.
  • Un père gifle sa fille qui n’a pas voulu respecter pas son autorité. Peu après ce froid, il se verse par inadvertance de l’eau bouillante du café sur la zone du contact parent enfant de sa main droite.
  • Un homme préfère tondre sa pelouse plutôt que de porter secours à son beau-père. Il se sent coupable avec le temps qui passe. Avec une ronce, il se griffe tout le dos de la main gauche dans le prolongement de l’index. Le contact est à nouveau profond avec le beau-père.
  • Un plombier est en colère car aucun de ses enfants ne veut reprendre l’entreprise et il voudrait partir prochainement à la retraite. En forçant sur un tournevis, il se traverse la main reliant ainsi la zone parent enfant à  la zone du travail de la paume (où pousse le fameux poil !). Son arrêt de travail oblige l’un des enfants à prendre la direction de l’entreprise et il y prendra goût. Bénéfice secondaire d’un accident de travail.
  • Et ainsi de suite …

Quid des accidents dont la cause est extérieure ?

Avec ces exemples et les centaines d’autres nous avons conclus que c’est bien le cerveau qui crée ses pathologies et ses accidents à des endroits symboliques du corps pour compenser une frustration, une humiliation ou une culpabilité.
Mais que penser des accidents causés par un tiers ou par un animal ? 
 
Cette méthode nous a permis de découvrir qu’il y a une communication des inconscients entre les hommes et entre l’homme et l’animal. 
 
La griffure faite sur cette main de femme (photo ci-dessous ) par son chat en témoigne.

La griffure offre symboliquement une possibilité de contact plus profond de son enfant avec le père : elle siège uniquement en regard de l’index et du côté gauche. Cette femme est perturbée par un manque de contact entre son enfant et son mari, par une mise à distance (c’est le rôle réel et symbolique des griffes).

Effectivement, peu avant le coup de patte de son chat, cette femme a appris qu’à la suite d’une altercation avec sa fille, son mari avait décidé de ne plus lui parler. Insupportable pour cette femme. Mais à qui se plaindre ? C’est elle qui a décidé de se marier avec « ce bon à rien » selon ses parents.

En appliquant cette méthode du cas par cas à tous les accidents causés par un animal ou par un tiers, nous retrouvions bien dans 100 % des cas la même symbolique que si les personnes s’étaient blessées elles-mêmes.

Compensation pour soulager la culpabilité

La compensation symbolique inconsciente est un automatisme fabuleux pour soulager a posteriori une culpabilité qui n’a pas été avouée. Mais il est toujours temps d’en parler.

  • C’est un automatisme qui est bien rôdé : reprenons le cas de ce père qui s’est brûlé la main avec de l’eau bouillante après avoir donné une gifle à sa fille. En l’absence de sa fille, il a pris tous les torts sur lui à la façon d’un enfant : « c’est le Bon Dieu qui t’a puni ». Immédiatement après cette décision, la douleur de la brûlure a disparu ainsi que les signes d’inflammation. 
  • Mais comme la paix n’avait pas été faite avec sa fille, les lésions de brûlures sont revenues à deux reprises lorsque la fille est revenue chez ses parents. Faire des brûlures sans se brûler, il fallait pouvoir imaginer les pouvoirs de l’inconscient.
  • Autre exemple. Une jeune femme a une tâche brune de naissance sur la zone de contact parent enfant de sa main droite. Elle raconte la honte d’avoir un père qui n’a qu’une seule main du fait d’un accident pendant l’enfance (confidence). Pendant la grossesse, sa mère devait traire les vaches matin et soir et aller à l’usine entre deux. L’aide de son mari aurait été indispensable. Grâce à la tâche « de beauté » sur la main, le père était symboliquement présent pour travailler à la ferme avec sa femme enceinte.
  • Deux ou trois ans plus tard, cette femme est revenue en consultation. Après l’aveu, la tâche brune avait presque totalement disparu, devenue de la taille d’un grain de beauté. Inimaginable !
Discussion

Cette observation nous permet de souligner 3 points importants.

Succession des CSI au fil des générations

Le caractère implacable de la succession des compensations symboliques inconscientes au fil des générations, tant qu’il n’y a pas un aveu pour interrompre la transmission inconsciente de la culpabilité et la nécessité d’une compensation. 

Récemment, un ostéopathe ayant pris conscience de l’importance du facteur familial dans la transmission des pathologies a fait une expérience troublante. A la grand-mère d’un petit garçon né avec un strabisme, il a conseillé d’évoquer avec sa fille ayant mis au monde ce garçon, l’avortement qu’elle avait subi avant sa naissance et dont elle n’avait pas parlé. A une jeune femme, elle aussi maman d’un petit garçon né avec un strabisme, il a demandé d’interroger sa mère pour savoir si elle avait fait une IVG. Après quelques mois, il a su que ces questions familiales intimes avaient bien été abordées. Dans les 2 cas, c’est un petit fils qui a guéri d’un strabisme après l’aveu !

Prévenir pour mieux guérir

Sur le plan préventif, cette notion de transmission intergénérationnelle mérite d’être abordée le plus fréquemment possible. C’est notamment le cas pour la prévention des malformations congénitales avec laquelle le fœtus vient apporter la solution symbolique au problème de la maman vécu au moment de la grossesse. 

Un exemple : une femme a l’idée de prendre des nouvelles de son frère au moment où elle décide d’avoir un enfant. Elle se rend dans la commune d’origine de sa famille où l’employé de mairie lui tend un avis qu’elle saisit de la main gauche. Il s’agit du bulletin de décès de son frère. A la naissance de son fils, on constate qu’il n’a aucun doigt à la main gauche. La symbolique de cette compensation était évidente pour la maman.

Écouter l’entourage du patient

Cette transmission de la culpabilité entre les générations permet d’utiliser une autre stratégie dans la relation d’écoute. Pour la pathologie d’un enfant, on va rechercher à quelle culpabilité de la mère elle correspond pour favoriser la guérison et couper le lien transgénérationnel.

Conclusion

Il est possible de produire des études scientifiques très efficaces et peu couteuses en utilisant la méthode des cas unique. Nul besoins de faire des études de cohorte sur des milliers de patients.

Dans certains cas, il faut creuser l’histoire de la personne, car le symptôme ne survient qu’au réveil d’un mauvais souvenir. Pour la zone traitée ici, la situation récente ne parle pas systématiquement d’un contact parent-enfant, mais elle peut rappeler ce mauvais contact parent-enfant. Dans d’autre cas, c’est 6 mois avant qu’il faudra retrouver l’événement déclenchant la maladie.

La symbolique est la même que le symptôme soit d’origine biologique, accidentel ou causée par un tiers ou un hasard.